Présenté comme l’un des piliers de la culture gastronomique Italienne, le sacro-saint Espresso viens de subir une attaque en règle du journal “La Repubblica”. Selon le quotidien, la prétendue excellence de la boisson Italienne repose avant tout sur un malentendu… et beaucoup de mauvaise foi.
Le café italien serait le plus médiocre de tout l’Occident
L’article à fait bondir les défenseurs de l’esspresso italien. Dans un billet d’opinion, le journal La Repubblica s’insurge contre le mythe de la boisson nationale.
Le café Italien est-il le meilleur du monde ? “Non” selon le célèbre quotidien qui ajoute que la prétendue renommée du breuvage “Repose sur un malentendu gastronomique”. L’article mets en cause la «mauvaise foi», une «rhétorique superficielle», un «chauvinisme maladroit» et des «formes passives-agressives de machisme».
«Nous sommes persuadés que notre expresso est bon et qu’en France, en Allemagne ou aux Royaume-Uni, les buveurs de café se contentent de soupes imbuvables». Pourtant, selon l’auteur, les Italiens se sont habitués à déguster un café excessivement torréfié au goût de charbon. Et il enfonce le clou : “Le café italien est le plus médiocre de tout l’Occident”.
La faute à des grains de café de mauvaise qualité
Pour La Repubblica, le problème viendrait principalement de la mauvaise qualité des grains utilisés. Selon l’auteur de l’article, il suffit de regarder les grains stockés dans la partie supérieure des machines à esspressi : “Les grains sont noirs alors qu’ils devraient êtres marrons”.
Cette torréfaction excessive, explique le journal, permet aux professionnels d’acheter des lots de grains de mauvaise qualité à des prix très bas. Dans le processus, les grains perdent de leurs saveurs d’agrumes et de fruits rouges pour prendre une odeur de brulé caractéristique.
Le constat est sévère pour les torréfacteurs italiens directement mis en cause. Le journal les accuse de maintenir des marges très confortables aux détriment du consommateur.
Pour retrouver le goût originel du breuvage national, La Republicca suggère qu’il est temps de renoncer au café à moins de 1 Euro. Une mesure qui permettrait d’acheter une matière première de meilleur qualité et de mieux payer les producteurs et les serveurs, souvent exploités et payés au noir.
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